J-1 préparation
Constipation chronique, fatigue, sommeil médiocre, allergies alimentaires et autres, eczéma, asthme, dysménohrrées ou aménorrhées... La décision est dure à prendre mais finalement s'impose d'elle-même. Après plusieurs années d'alimentation anarchique, d'intoxications chimiques diverses (médicaments allopathiques, antidépresseurs, pilule contraceptive, additifs industriels et j'en passe), de désordres psychiques ayant créés un rapport conflictuel à la nourriture, je me lance après une longue période d'hésitation et des doutes bien humains: est-ce que je vais tenir jusqu'au bout, ne pas perdre trop de poids? Est-ce que je vais continuer à pouvoir maintenir une vie sociale et intime harmonieuse, est-ce que je ne serai pas trop faible pour continuer une activité physique, faire l'amour avec mon homme, ne pas avoir la libido qui fout le camps?
J'ai déjà pratiqué des périodes de jeûne courts et moyens et je suis naturopathe, je ne suis donc pas novice dans ce domaine. Et puis, pas de blague, je tiens à ma santé, je suis suivie aussi bien par un médecin que par une psychothérapeute qui permettront de m'aider à repérer mes propres limites tout en apprenant à écouter les signaux de mon corps et de ne pas dévier. Le jeûne ne s'applique pas à tout le monde. Il faut avoir la force vitale nécessaire et le tempérament adéquat. J'ai une bonne vitalité de base, repérée par test iridologique et un tempérament lymphatique sanguin nerveux soit une bonne combinaison pour cette entreprise. Je risque au pire de souffrir de ma frilosité.
J'ai fait part de ma décision à mon chéri ce matin. Il n'a pas semblé très chaud. Il s'inquiète je pense surtout du fait que je pourrais trop maigrir et m'affaiblir. Je l'ai rassuré comme j'ai pu. Mais quoi qu'il en soit, c'est mon corps, ma décision, mon expérience et je compte la mener à bien sans zèle mais avec patience et persévérance.
Pourtant aujourd'hui, à J-1, je ne suis pas bien fière de moi... En sachant que j'allais passer 1 mois et demi sans absorber la moindre nourriture, même sans angoisse, juste par naïf instinct de réserves, j'ai mangé comme une affamée (que je n'étais pas! :o) ) des aliments qui me faisaient plaisir jusqu'à avoir le ventre en ballon. Pas très futé, sachant qu'il est préférable de préparer le jeûne progressivement. Tant pis, je ferai avec..mon petit organisme aura juste peut-être un peu de mal à s'adapter! Je commencerai simplement plus en douceur.
Un jeûne, surtout long, ne se pratique pas n'importe quand, ni dans n'importe quelles conditions. L'automne comme le printemps sont des périodes propices pour se débarrasser de ce qui encombre le corps. Nettoyer le foie, vider les intestins et reconstruire la flore intestinale, purifier la peau, les reins, le sang. Remmetre simplement les compteurs à zéro.